Guesnain

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mercredi 19 novembre 2014

"LA VIE DANS LES CORONS" À LA MÉDIATHÈQUE ANDRÉ STIL JUSQU’AU 29 NOVEMBRE. PARU DANS L'OBSERVATEUR DU DOUAISIS DE CE 19 NOVEMBRE 2014


"LA VIE DANS LES CORONS" À LA MÉDIATHÈQUE ANDRÉ STIL JUSQU’AU 29 NOVEMBRE

Le groupe d'histoire locale a inauguré ce vendredi son exposition annuelle, la 12e du nom depuis 2003, consacrée à "LA VIE DANS LES CORONS ».
Alors que le livre sur la fosse Saint-René précédemment édité traitait de l'histoire de la mine et de tous les aspects du pénible et dangereux travail des mineurs, cette exposition permet de rendre hommage aux mineurs dans ce qu'il y a de plus cher et de plus attachant dans leur vie de tous les jours, au sein de leur famille, de la corporation minière et de la cité. Voilà pourquoi les quelques 30 panneaux de l'exposition, à quoi s'ajoutent en vitrine des objets du quotidien aujourd'hui oubliés, proposent de faire revisiter GUESNAIN au sein même des corons.

"Coron" est un très vieux mot d'ancien français issu du dialecte Picard signifiant « le bout, l'extrémité ». Depuis « Germinal » de Émile Zola, il fait office pour les français de synonyme de logement minier, trop souvent associé à une image d'uniformité, parfois de tristesse voire de misère… et pourtant mineurs et corons ont bien été chantés et tout le monde sait que « si leurs maisons sont alignées, c'est par souci d'égalité ». À cette époque, tellement alignées et côte à côte que l'on pouvait entendre le voisin éternuer et si ce n'était que cela… !
La vie quotidienne du foyer se déroulait selon un rythme presque immuable imposé par le poste de travail du mineur, les horaires des enfants et c'est bien souvent à la mère de famille que revenait la responsabilité de l'intendance, de l'organisation du temps, de l'espace, la répartition des multiples tâches et activités relatives à l'entretien du logement, des vêtements, du jardin, des dépendances (clapier, poulailler, pigeonnier…).
Tous ces aspects imposés du quotidien ne pouvaient occulter les événements heureux et les moments de bonheur qui  égayaient la vie des familles, leur permettant d'échapper, de temps en temps, à la morosité quotidienne. Citons entre autres les loisirs, les ducasses, la Sainte-Barbe, les vacances…
Néanmoins, il y avait aussi des moments difficiles et douloureux chaque fois que la sirène de la fosse retentissait. Moments d'angoisse et de peur ! S'agissait-il d'un accident à la mine, d'un mineur gravement blessé ou pire tué sous un éboulement ? La nouvelle se répandait alors comme une traînée de poudre. Les mouvements sociaux et les grèves ont aussi apporté leur part d'inquiétude et de souffrance en particulier celle de 1948 lorsque la troupe avait investi les corons.

Plus d'une centaine de personnes étaient réunies à cette occasion et ont pu, après une prestation de la chorale Accord Musical et du groupe théâtral " La Compagnie des mots" autour du thème des corons, entendre l’allocution de bienvenue de Monsieur Stéphan Marcinkowski au nom du groupe d'histoire locale. Après quoi, Madame Lesueur, pour "Initiatives locales de Guesnain"(ILG) et Madame le Maire ont exprimé leur soutien et leur admiration pour le travail réalisé par les historiens guesninois.

L’exposition est visible jusqu’au 29 novembre à la médiathèque André Stil du mardi au vendredi de 14 h à 17 h

mardi 18 novembre 2014

LA DOUZIÈME EXPOSITION DU GROUPE D'HISTOIRE LOCALE EST VISIBLE À LA MÉDIATHÈQUE ANDRÉ STIL JUS QU'AU 29 NOVEMBRE DU MARDI AU SAMEDI DE 14 HEURES À 17 HEURES

Le groupe d'histoire locale a inauguré ce vendredi son exposition annuelle, la 12e du nom depuis 2003, date à laquelle il sortait à peine des fonts baptismaux, consacrée à "la vie dans les corons"
Alors que le livre sur la fosse Saint-René précédemment édité traitait de l'histoire de la mine et de tous les aspects du pénible et dangereux travail des mineurs, cette exposition permet de rendre hommage aux mineurs dans ce qu'il y a de plus cher et de plus attachant dans leur vie de tous les jours, au sein de leur famille, de la corporation minière et de la cité. Voilà pourquoi les quelques 30 panneaux de l'exposition, à quoi s'ajoutent en vitrine des objets du quotidien aujourd'hui oubliés, proposent de faire revisiter GUESNAIN  au sein même des corons.


"Coron" est un très vieux mot d'ancien français issu du dialecte Picard signifiant « le bout, l'extrémité ». Depuis « Germinal » de Émile Zola, il fait office pour les français de synonyme de logement minier, trop souvent associé à une image d'uniformité, parfois de tristesse voire de misère… et pourtant mineurs et corons ont bien été chantés et tout le monde sait que « si leurs maisons sont alignées, c'est par souci d'égalité ». À cette époque, tellement alignées et côte à côte que l'on pouvait entendre le voisin éternuer et si ce n'était que cela… !
La vie quotidienne du foyer se déroulait selon un rythme presque immuable imposé par le poste de travail du mineur, les horaires des enfants et c'est bien souvent à la mère de famille que revenait la responsabilité de l'intendance, de l'organisation du temps, de l'espace, la répartition des multiples tâches et activités relatives à l'entretien du logement, des vêtements, du jardin, des dépendances (clapier, poulailler, pigeonnier…).
Tous ces aspects imposés du quotidien ne pouvaient occulter les événements heureux et les moments de bonheur qui  égayaient la vie des familles, leur permettant d'échapper, de temps en temps, à la morosité quotidienne. Citons entre autres les loisirs, les ducasses, la Sainte-Barbe, les vacances…
Néanmoins, il y avait aussi des moments difficiles et douloureux chaque fois que la sirène de la fosse retentissait. Moments d'angoisse et de peur ! S'agissait-il d'un accident à la mine, d'un mineur gravement blessé ou pire tué sous un éboulement ? La nouvelle se répandait alors comme une traînée de poudre. Les mouvements sociaux et les grèves ont aussi apporté leur part d'inquiétude et de souffrance en particulier celle de 1948 lorsque la troupe avait investi les corons.

DIAPORAMA DE L'EXPOSITION :

Près d'une centaine de personnes étaient réunies à cette occasion et ont pu, après une prestation de la chorale Accord Musical et du groupe théâtral " La Compagnie des mots" autour du thème des corons, entendre les discours de Monsieur Stéphan Marcinkowski au nom du groupe d'histoire locale, de Madame Lesueur, pour "Initiatives locales de Guesnain "(ILG) et de Madame le Maire exprimant leur soutien et leur admiration pour le travail remarquable réalisé par les historiens guesninois.