FAIRE REVIVRE LE PASSÉ DE GUESNAIN AU TRAVERS DE RECHERCHES DOCUMENTAIRES, D'ENQUÊTES, D'ENREGISTREMENTS DE TÉMOIGNAGES ORAUX, D'EXPOSITIONS À THÈMES, D'ARTICLES DANS LA PRESSE ET DE LIVRES
Guesnain

samedi 31 octobre 2020
mercredi 21 octobre 2020
Aux Mines d'Aniche, Les Syndicats et la Compagnie minière , Entrave à la liberté syndicale à Guesnain 1902_07_15_Le_R_veil_du_Nord
Aux Mines d’Aniche
Les Syndicats et la Compagnie minière
LES RÉUNIONS PUBLIQUES À GUESNAIN ET LEWARDE DU CANDIDAT AUX LÉGISLATIVES, GONIAUX 1902_04_20_Le_R_veil_du_Nord_
LES REUNIONS PUBLIQUES
A GUESNAIN
La réunion publique organisée par le P. S. F., lundi dernier, dans la commune de Guesnain, a donné au candidat Goniaux, une preuve nouvelle des sympathies qui l’environnent.
La réunion a été présidée par le citoyen Watrain.
Goniaux, qui a la parole, déclare qu'il a été désigné comme candidat par les groupes nombreux du Parti socialiste français, par les organisations ouvrières auxquelles se sont joints en masse les petits commerçants et cultivateurs de la circonscription. Aussi, dit le candidat, est-il de mon devoir de venir, devant tous ces travailleurs qui reconnaissent la nécessité d'une candidature ouvrière, expliquer mon programme.»
Goniaux trace alors le programme de réformes qui s'impose à la démocratie ouvrière et démontre ainsi que Monsieur Debève n'a pas toujours travaillé à en hâter l'application.
Citant les votes du député sortant, l'orateur est bien forcé d'en conclure qu'ils sont loin de favoriser les desiderata du prolétariat. D'autre part, Monsieur Debève s'est rarement donné la peine de monter à la tribune. Il s'est refusé à voter l'impôt sur le revenu, comme la séparation de l'église et de l'état ; Il s'est également montré l'adversaire de la suppression des 28 et même des 13 jours. Au point de vue politique, dit Goniaux, Monsieur Debève a tourné le dos aux républicains avancés pour faire risette à la réaction déguisée. C'est ainsi qu'aux élections cantonales dernières, il se présentait radical à Aniche et progressiste à Douai.
Aujourd'hui, il doit bien regretter de s'être laissé enrôler par des gens qui, en présentant le réactionnaire Cocheteux, se réclame des élections Godin et Wats.
Goniaux en arrive à la candidature Cocheteux, candidat réactionnaire et nationaliste, qui se pare de l'étiquette de républicain progressiste pour mieux piper le corps électoral. Goniaux traite ensuite la question agricole dont le candidat nationaliste Cocheteux veut tant se réclamer et indique le remède à y apporter.
Avant de terminer, Goniaux renouvelle les déclarations qu’il a déjà faites, au sujet de la discipline républicaine.
- Il ne faut pas perdre de vue l’ennemi commun. De nombreux applaudissements soulignent les dernières paroles du citoyen Goniaux. Après un appel des citoyens Watrain et Defontaine, en faveur de la candidature Goniaux, la séance est levée au milieu d’une grande animation .
A LEWARDE
Après la réunion de Guesnain, Goniaux, accompagné de plusieurs camarades, s’est rendu à Lewarde, où une réunion devait avoir lieu à 8 h du soir
Le citoyen Gallet, président du Syndicat des verriers d'Aniche, est présent. La déclaration de réunion n'ayant pas été faite à temps, il est décidé qu'on ne constituera pas de bureau et qu'on se bornera à faire une causerie. Le citoyen Gallet prononce quelques paroles bien senties en présentant le candidat Goniaux. Celui-ci prend la parole et, comme à Guesnain. il démontre la nécessité pour tous les travailleurs d’envoyer un des leurs à ia Chambre des députés. Goniaux profite de la présence de plusieurs cultivateurs pour traiter à nouveau la-question agricole et, comme toujours, le fait avec grand succès. Il cite ensuite quelques votes peu républicains et peu démocratiques du député Debève. A ce moment, un conseiller municipal dit au garde-champêtre : « Arrêtez-le de parler. Voilà près d’une heure qu'il parle. » Le garde essaie vainement d'empêcher Goniaux de parler, et celui-ci continue à attaquer la candidature du candidat réactionnaire-nationaliste Cocheteux, que les électeurs doivent surtout répudier. Goniaux renouvelle encore ses déclarations relatives à la discipline républicaine au second tour.
lundi 19 octobre 2020
ÉTAT CIVIL DE MARS 1902 PARU LE 7 AVRIL 1902 ( 1902_04_07_Le_R_veil_du_Nord)
GUESNAIN
L'installation de Monsieur le Curé, un article paru de 1902_03_26_Le_R_veil_du_Nord. (article satirique et anticlérical))
GUESNAIN
L’INSTALLATION DE M. LE CURE. — La commune était en fête, dimanche. Un bonheur paradisiaque illuminait tous les visages. Pensez donc, c'était l'installation du nouveau curé. On n’avait rien ménagé pour donner à cette cérémonie tout le faste qu'elle méritait ; le clan clérical avait fait des prodiges. Dès le lever du soleil, on aurait pu remarquer dans les rues que devait traverser le cortège, les fils de Monsieur le Maire décorant et plantant des mâts. On ne comptait pas moins de 32 fausses portes sur un parcours de 1500 mètres. A signaler particulièrement la fausse porte dressée en face de l'estaminet Deregneaucourt, formée de panoplies d'armes et recouverte d’une étoffe à carreaux rouges et noirs, qu'on appelle simplement couverture de cheval. Ce qui faisait même dire aux passants : « C’est donc un âne que l'on va recevoir, pour qu'on lui mette la couverture sur le dos »..
La musique communale de Guesnain avait dû faire appel au concours de quelques musiciens d'Auberchicourt et de Dechy pour grossir ses rangs. La municipalité, les pompiers, la société le Veloce-Club de Guesnain. la société de Secours mutuels, des cavaliers, des enfants des écoles figurèrent au cortège. Jamais Guesnain ne vit foule plus considérable. Mais que serait-ce alors si le Pape lui-même y venait faire un tour ?
Pour terminer n'oublions pas de dire que le cortège était organisé et dirigé par un soi-disant ingénieur des mines d’Aniche. Que venait-il faire dans cette galère ? Il est vrai que, tout compte fait, cette grandiose manifestation n’était autre chose qu’une réclame électorale. Qu’il nous soit seulement permis de déplorer l’absence de M. Cocheteux. Il aurait pourtant produit bon effet, en tête du cortège, monté sur le plus bel aliboron de la commune.
dimanche 18 octobre 2020
LES RENTES DES MINEURS, ACCIDENT DU TRAVAIL À LA FOSSE SAINT-RENÉ DE GUESNAIN,1902_01_27_Le_R_veil_du_Nord
samedi 17 octobre 2020
DOUBLE ARRESTATION SENSATIONNELLE, LES ASSASSINs ARRÊTÉS À DECHY, 1902_01_11_Le_R_veil_du_Nord
Une double arrestation sensationnelle
DANS L'ARRONDISSEMENT DE DOUAI
Les assassins de Beauvais arrêtés à Dechy
Descente du parquet
GRÈVE GÉNÉRALE DES MINEURS, RÉSULTAT DE LA CONSULTATION, 1901_09_19_Le_Temps
Voici quelques nouveaux résultats sur le référendum relatif à la grève générale :
Mines de l'Escarpelle. ” A Dorignies : pour la grève 390 voix, contre 40 ; à Pont-la-Deule : pour 70, contre 9 ; à Escrebieux : pour 43, contre 8.
Mines d'Aniche. ” A Sin-le-Noble : pour 315, contre 37 ; à Waziers : pour 164, contre 29 ; à Lewarde-Guesnain : pour 85, contre 18; à Dechy : pour 126, contre 18; à Aniche : pour 223, contre 59; à Abscon : pour 17, contre 2.
Mines de Douchy : pour 342, contre 133.
Mines d'Azincourt : pour 230,. contre 35.
CARROUSEL VÉLOCIPÉDIQUE À GUESNAIN, 1901_05_07_Le_Velo
ACCIDENT AU PASSAGE À NIVEAU DE GUESNAIN AVEC LE CALAIS-BÂLE, 1900_12_26_Le_Petit_Journal
vendredi 16 octobre 2020
Naissance du Tramway à Guesnain (De Dorignies à Aniche)1897_10_01_La_Liberté
Actes et documents officiels (Journal officiel du 1er octobre 1897)
Décret déclarant d’utilité publique l’établissement, dans le département du Nord, d’une ligne de tramway à traction électrique de Dorignies à à Aniche.
Décret déclarant d’utilité publique l’établissement, dans lo département du Nord, d’une ligne de tramway à traction électrique de Dorignies à Aniche
La ligne principale ira de Dorignies à Aniche, par Douai, Dechy, Guesnain, Lewarde, Masny et Auberchicourt. Deux embranchements s’en détacheront : le premier pour relier le tramway à la gare du chemin de fer du Nord à Douai et le second pour desservir Sin-Ie-Noble. Concession faite à M. Faye, banquier à Lyon.
LES GRÈVES DANS LES BASSINS HOUILLERS, 1893_09_23_Le_Temps
Les grèves dans les bassins houillers
jeudi 15 octobre 2020
UNE ENFANT BRÛLÉE VIVE À GUESNAIN 1893_09_17_La_Libre_Parole
Enfant brûlée vive. —
Mme Devred, femme d’un ouvrier mineur de Guesnain (Nord), ayant vidé une paillasse dans un champ près de sa maison, y mit le feu. Le lendemain, sa petite fille Joséphine, âgée de six ans, s’approche du tas encore incandescent. Le feu prit à ses vêtements. Aux cris poussés par l'enfant, sa mère accourut et essaya en vain d’étouffer les flammes ; l’enfant est morte quelques heures après l’accident.
Un suicide horrible à Guesnain
SUICIDE
Lille, 24 août, — A Guesnain, un nommé Duvinage, mécanicien, s’est donné la mort eh se mettant jusqu’à mi-corps dans le fourneau de sa machine , on l’a retiré carbonisé.
Nuit mouvementée et grève dans la Concession d'Aniche
LES GRÈVES
Concession d'Aniche
Nuit mouvementée
Jeudi soir, à l'issue d'une importante réunion tenue à Roost-Warendin par M. Jouveneau, de nombreux grévistes, dont quelques-uns portant des bâtons, se forment par bandes et s’avancent dans la direction de la Scarpe qui sépare le bassin de l’Escarpelle de celui d'Aniche. Mais, se rappelant sans doute que, lors de la grève de 1889, ils s’étaient heurtés à toute une série de brigades de gendarmerie échelonnées, ils envoient des éclaireurs qui aperçoivent les ponts occupés par des gendarmes à cheval. Sans se décourager, ils modifient immédiatement leur tactique et font un très grand détour par le pont de Râches, le pont de Baillon et Anhiers et arrivent à la fosse Gayant, à Waziers, où, là encore, ils se trouvent nez à nez avec les gendarmes. Aussitôt les bandes se dispersent pour se reformer plus loin et s’avancer à pas de loup, avec un silence tel que les patrouilles ne les entendent pas. Ils parviennent ainsi dans des corons de Dechy et de Sin, où ils frappent aux portes et réveillent les ouvriers, dont ils entraînent une partie à leur suite. On les retrouve à la fosse Saint-René, à Guesnain, qui jusqu'à présent est restée étrangère au mouvement. Ils y rencontrent 18 gendarmes à cheval, disparaissent encore et marchent sur Auberchicourt et Aniche. Pendant ce temps, l'officier commandant l'escadron du 4e cuirassiers occupant Aniche depuis plusieurs jours, prévenu par la gendarmerie que le but des grévistes, qui vont être plusieurs milliers, du Nord et du Pas-de-Calais, dans un instant, est d’arriver jusqu'aux fosses de la division d'Aniche, fait sonner la générale et bientôt les hommes sont rangés sur la place, prêts à se porter en avant. L'ordre de partir arrive et alors l’escadron s'ébranle, formant avec les gendarmes des patrouilles qui commencent une véritable chasse à l'homme très difficile, par une nuit sombre, le vent et la pluie. Les grévistes, eux non plus, n'ont pas perdu leur temps, et, avec une véritable science militaire, ils ont employé l’ordre dispersé, plaçant à une série de points stratégiques , importants: sentiers , routes, croisements de routes, petits ponts, ponts de chemins de fer, etc., des petits postes reliés entre eux par des sentinelles volantes.
Les patrouilles arrivent, les groupes disparaissent comme par enchantement, les hommes se cachent dans les fossés, dans les haies, puis se reforment à une certaine distance. Un officier ou un sous-officier voit un groupe qui disparaît tout à coup, près d'une maison, il le cherche en vain. Cependant, il veut en avoir le cœur net ; il enflamme une allumette et s'aperçoit que les grévistes sont collés au mur d’un cabaret et tournent en même temps que lui autour de cette habitation. Ce n’est que vers six heures du matin que tout est rentré dans l’ordre ; soldats, gendarmes et grévistes épuisés de fatigue. Cette manœuvre des grévistes n’a du reste entraîné qu’une soixantaine d’ouvriers de Somain et de Villers-Campeau qui ne sont pas descendus ce matin. Les autres fosses de la division d’Aniche sont au complet. Quant à la division de Douai, elle donne comme eflectif des descentes : Fosse Gayant, 61 descendus sur 201 ; Notre-Dame, 113 sur 338; Dechy, 130 sur 380 ; Bernicourt, 30 sur 137 ; Saint-René à Guesnain, 338. Au total, 681 descendus sur 1.431 Aucun incident grave à signaler. On raconte, toutefois, que des grévistes auraient jeté des pierres à un gendarme, mais sans l’atteindre.
GROS ORAGE À GUESNAIN L’Univers, 14 août 1890
L'orage du Nord
Un orage épouvantable s'est abattu sur la région de Douai et d'Arras et y a causé d'importants dégâts. A Dorignies, la foudre a brisé la porte de la ferme de M. Bommier. Aux Asturies, une maison est également brûlée par la foudre. A Guesnain, les dégâts seraient beaucoup plus importants. La foudre aurait mis le feu à la ferme de M. Jacquart et tout serait consumé, bâtiments et bestiaux. Une pluie diluvienne, Raccompagnée d'éclairs et de coups de tonnerre se succédant sans interruption, est tombée pendant plus d'une heure. L'eau, ne trouvant plus d'issue par les conduits s'engouffrait dans les maisons. Vers sept heures, le ciel s'est éclairci, mais la température reste accablante.